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Claire Obscure - Lille aux trésors cachés

Damien Saez au Zénith, hier et demain.

18 Janvier 2023, 14:09pm

Publié par Claire Obscure - Lille aux trésors cachés

Damien Saez au Zénith, hier et demain.

Vingt mois, (et non pas vains mois), en Saezienne compagnie... 

Le 16/05/2020, Damien Saez avait ouvert une fenêtre sur l'avenir à une époque où, à peine sortis d'un confinement mondial, nous avions du mal à envisager le futur. En mode Sherlock, j'avais écrit ça : "L'annonce Mystérieuse de Damien Saez"

Il a été parmi les seuls (si ce n'est le seul, je ne suis pas journaliste, je n'ai pas vérifié) à lancer un pari à Paris, un pari ambitieux, avec 2 dates consécutives pour la construction de sa Cathédrale : Mélancolie et La Symphonie des Siècles. 

J'avais à l'époque largement défendu son projet en investissant personnellement dans 2 packs à 200e, mais également en écrivant un article sur Zikéo : "Grosse prise de risques pour Damien Saez en 2021" , article auquel Alice Botté m'avait fait l'honneur de répondre par la suite via mon site : "La réponse d'Alice Botté, guitariste sur la dernière tournée de Damien Saez" .

Toujours en 2020, à l'époque de #BlackLivesMatters et pour l'anniversaire des 4 ans du site et de la plateforme "CCC", j'avais également écrit quelques lignes : "Damien Saez et sa Culture Contre Culture" ; puis je me suis essayée à un autre exercice avec un double article entre Zikéo et mon site " Les destins croisés de Kurt Cobain et Damien Saez"  & "Damien Saez et Kurt Cobain, destins croisés, ou pas"

Au printemps 2021, il m'avait un peu énervée avec un éphémère que j'avais moyennement apprécié et j'en avais parlé ici :"Damien Saez, l'huile sur le feu". Je ne m'étais à l'époque pas fait que des amis, mais j'ai l'habitude :) 

Quelques semaines avant Noël 2021, il faisait à nouveau parler de lui en mettant en vente son intégrale du Manifeste, je ne l'ai finalement pas acheté (j'avais déjà tous les CD) mais j'avais écrit ça : "Damien Saez sort son Manifeste en coffret Collector"

Au début 2022, il nous promettait une année jalonnée d'une chanson par mois, d'albums, de livres, etc...
Il n'a rien tenu de tout ça, il le sait, il en a rêvé, nous a fait rêver, il s'est planté, mais quand on plante une graine, bonne ou mauvaise, elle pousse quand même, c'est aussi CA la culture. 

Il nous l'a dit par la suite, il a reconnu qu'il avait merdé, qu'il était toujours à la bourre, et il nous a maintes fois remerciés à ce sujet.

A force, depuis 25 ans, on le connait. Il nous émerveille, et quand on est pas content parce qu'on est en manque de son Art et de ses chansons, il nous énerve, on se roule par terre, on rue dans les brancards, on crie très fort, on critique, on s'embrouille, on n'aime pas la voix de la chanteuse (enfin, moi j'aime pas), on le met dans la catégorie complotiste parce qu'il s'engage sur un terrain glissant alors qu'en fait il a choppé suffisamment de fois le COVID pour ne pas avoir besoin d'un vaccin d'après l'article du Parisien, et en plus de ça, il est ptêtre le patient Zéro parce qu'il l'a chopé en Novembre 2019... Allez savoir ! ;) 
On attend, on patiente, on passiante, on se dit qu'il a perdu son inspiration, qu'il est en boucle, qu'il dit toujours les mêmes mots et qu'il fait les mêmes accords, qu'il fait trop d'aphorismes comme François Président, qu'il fait aussi des fautes de français, qu'il nous rembourse pas nos packs assez vite
(et d'ailleurs grouille-toi quand même, y'en a qui sont pas contents à juste titre, pour moi, c'est fait, parce que j'ai été obligée, je risquais de me faire piquer mes places achetées en 2020, par quelqu'un qui n'a plus interêt à m'envoyer quoi que ce soit aujourd'hui sous peine de...). 

Bref, on s'égosille pour rien sur les réseaux mais ça nous défoule, comme des gosses capricieux, et dès qu'il nous balance "Telegram", on ferme bien nos bouches, on s'assied par terre, on écoute, on pleure et on se dit que merde, en fait, il est toujours là. Et on est content. Du coup on sourit. Et on veut le revoir. Et vite. 

On est comme des gosses, comme des Peter Pan qui veulent pas perdre de vue leur monde merveilleux. Leur Histoire Sans Fin, qui sera pas engloutie par le Néant.

On n'est pas d'accord. 

En fait, on est exactement comme lui. 

Damien Saez ressemble globalement à son public, et réciproquement. 

Bam, ma tronche, j'ai 3 ans de moins que lui, et j'ai moins de barbe aussi. 

 

Pis du coup le Zénith apparait à l'horizon, finalement c'est plus deux dates consécutives, c'est Hiver/Eté entre Paname et les arènes de Nîmes, et malgré des ligaments en vrac suite à une chute quelques semaines avant le concert, il confirme la date de Paris le 29/12, même s'il nous annonce qu'il sera bourré et défoncé par éphémère interposé. Ca devait bien le faire marrer, sachant qu'il nous a dit au concert par la suite qu'il avait pas bu de whisky depuis 3 mois, mais qu'il s'est permis quelques verres sans coca devant nous, qu'il a dégusté cette fois, et pas renversé par terre en s'énervant. 

On y arrive donc, au 29 décembre 2022. Après de multiples contacts entre nous "les frangins", pour l'organisation des transports, ça y est, la voiture est garée, sur une place réservée non loin de là.

Par pur hasard : 1622. Saez 2022. Faut croire que les planètes commencent à l'aligner.

 

C'est enfin l'heure des retrouvailles avec ma belle blonde de Charleville, Virginie, la dernière fois qu'on s'était vues c'était à We Lille Rock You le 26/11 dernier avec Fat Bottomed Boys. Ca y est c'est l'heure des rencontres, on est tous là ou presque, d'abord debout dehors, puis assis, dans un Zénith qui semble complet. On se tombe dans les bras, on se reconnait sur photo après des années d'échanges sur les groupes, on s'embrasse, on est contents, on sait qu'on va assister à un moment privilégié, et on est heureux de le vivre ensemble.

On n'est pas à n'importe quel concert, on est à un concert de Damien Saez qu'on attend depuis 2 ans 1/2, et jusqu'à son arrivée sur scène, malgré la confiance parfois mise à mal, on avait peine à croire que cette fois, on était vraiment en train de le vivre. 
Merci évidemement Virginie et #FrançoisPrésident, Thomas, Gaëlle, Emilie, Angélique, Cédric, Cyril, Sandra et d'autres pour vos sourires et nos échanges "en vrai", Patrice, Cécilia, Julien etc : la prochaine fois on se loupera pas ! 

 

 

 

 

 

 

Avant l'arrivée du Grand Ours(e), notre étoile à tous, l'ambiance est joyeuse, posée, douce, malgré un taux d'alcool ou de THC élevé dans le sang de certains, obligeant quelques-un(e)s, par la suite à avoir une fin de concert difficile. Mais en tout cas, c'est le cas de le dire, on est posés, on est assis, tous (tout du moins au début) et lui aussi le sera. 

Au milieu de la scène, un canapé vintage à la Friends, attend comme nous qu'il y pose ses fesses, et qu'il commence à chanter en jouant de la guitare. 

Le vlà, ça y est. 

 

Il a même pas besoin de parler pour avoir une ovation, oui, c'est pas un hologramme comme JLM, cette fois, il est bien là, en vrai. Alors, en vrai, oui, en plus vieux aussi, et en plus il l'a fait exprès en piquant les fringues de son père (Coucou Raymond ;) ), en mode poète maudit fan de Georges Moustaki, voire de Jim Morrison. Barbe et cheveux longs et grisonnants, chemise et veste pour l'occasion, et la cane à la Dr House ou Sherlock, qui lui donne, à 45 ans, clairement 20 ans de plus.
C'est un style.

Le même bonhomme en col roulé ou en sweat à capuche comme avant, ça n'aurait pas donné le même rendu. Il nous salue avec sa politesse légendaire, de mec ému qui peut réagir que comme ça parce que les émotions partagées emplissent tous les coeurs de la salle, dont le sien. Alors, on a droit à un "ça va les branleurs ?" et ça nous fait marrer, donc on se détend et tout va bien. 

Sa silhouette de Père Noël a l'air de surprendre tout le monde après coup sur les réseaux, c'est même pas ça qui me marque le plus, il était déjà comme ça en 2019, et j'en ai trop lu sur le sujet après dans les commentaires, les attaques physiques c'est quand même limite, hein.  

(Arrête de fumer, toi qui lis en jugeant et on en reparle. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, on sait très bien qu'il abusait du Sky pour s'envoler dans les nuages avec des diamants comme Lucy, et que l'arrêt du tabac, en général, ça se voit aussi).

Bref, là n'est pas la question, et c'est surtout qu'effectivement quelque chose a changé.

Quelque chose de fondamental qu'on n'avait pas l'habitude de voir durer 4 heures pendant les concerts... 

Il sourit. 

 

Il est heureux, au moins autant que nous, et ça se voit. 

Il est même des fois joyeux, il a l'air plus vieux, mais en rallumant la salle il nous observe en se marrant "On dirait qu'il n'y a pas que moi qui aie pris 20 ans"... Aussi, oui :) 

Après de nombreux concerts de Saez, c'est la toute première fois que je le vois heureux, vraiment et sincèrement, et pas seulement le temps d'une chanson.

Heureux, mais pas seulement. Touché aussi. Enormément, comme nous, bouleversés d'émotions, il le sera aussi en perdant sa voix, s'étranglant dans ses larmes pendant "Les Enfants Paradis", cet intense moment d'hommage aux victimes du Bataclan. 

Moi aussi je pleure, mais je ne m'en rends même pas compte tout de suite.

Forcément dans les pensées, ces absents-là sont particulièrement présents. 

 

L'ambiance globale, en dehors de ces instants d'émotions intenses partagées, est beaucoup plus légère et amusée, parlant un franglais sans faute, il "check" ses accords, recommence, répète certains paragraphes, notamment ce magnifique hommage qu'il nous rend dans Fauché  :

" Merci Messieurs, Merci Mesdames, pour ces années de Magnifique,

Merci pour tout ce grand partage, j'y peux rien, j'suis un Romantique...

Vous êtes le meilleur de ma vie, la plus belle raison d'exister,

A jamais votre Serviteur, Signé : Votre Oiseau Liberté "

 

Et donc, à ce moment là, on pleure, parce qu'en plus on sait qu'il le pense vraiment.

Il s'amuse avec nous aussi, s'auto-proclamant Diable, après une blague taquine avec ses musiciens, Franck Phan, l'ami de toujours et Geoff à la batterie, "c'est bon, tu peux éclairer que le poète maintenant"... Nous précisant qu'il a 666 écrit sur le front "Damien, la malédiction", on passe du rire aux larmes, de l'ange au démon, des hauteurs aux profondeurs, avec cette Voix qui lui est propre, au delà de sa voie en marge de la société.

Cette voix, ses cordes vocales, qui malgré les abus de tabac, d'alcool, tout du moins sous nos yeux n'a quant à elle pas changé, cette voix si particulière qui ne ressemble plus à l'image physique qu'il renvoie mais qui a miraculeusement conservée intacte une partie de sa jeunesse. (Merci Eden de l'avoir remarqué)


Il nous fait le cadeau d'une dizaine d'inédites que j'ai hâte de pouvoir réécouter, des bribes me reviennent en tête, des influences aussi, Brel évidemment, Renaud de plus en plus souvent, son éternelle insoumission décrite dans Chanteur Démodé "J'peux jamais baisser la tête devant personne", ou l'étonnant : Ecoute-la bien celle-là, répétée deux fois : "J'ai tout mis pour faire la chanteuse" dans Fauché... Serait-elle blonde cette fois ? On ne saura pas, en tout cas, il a plus de sous, voire même il en a jamais eu, il a tout offert et tout bu, pendant que d'autres s'en faisaient sur son dos, on a compris le message. 

Comme d'hab il nous livre ses maux par ses mots, et on capte parfois ou pas, ce qu'il y met entre les lignes, ce qui n'est pas le cas de la majorité hors des frangins qui suivent son parcours depuis autant d'années. Le public de Damien Saez est un public particulier, globalement fait d'hypersensibles et d'écorchés. Il ne crée pas les maux, il exprime avec une plume sublime, ceux qu'on a déjà en nous, et forcément parfois, vu de l'extérieur, ça ne se comprend pas. 

Damien, t'es incompris, mais sache que nous aussi, et que souvent on est amené à devoir "justifier", ou tenter d'expliquer, mais qu'à force c'est fatigant, et qu'il faut reconnaitre que si ça nous touche autant, c'est que dans tes mots, ta sensibilité, et même ta fragilité, nous aussi parfois on se retrouve. Et pire que ça, ce qu'on est profondément n'est pas forcément ce qui est perçu par les autres, et sans doute pas non plus ce qu'on laisse paraître, mais toi tu sais ça.

Et nous, tes frangins, on le sait aussi. 

Tes valeurs humaines et Humanistes sont belles, même si des fois t'es un peu à côté de la plaque, tes croyances sont pas forcément religieuses mais presque, tu parles d'anarchie, ni dieu ni maitre, on n’est pas à la messe, même si tu te prends pour le Christ dans un vieux morceau et tes colères sont pour la plupart justifiées, tes coups de sang ne cherchent qu'à pointer l'évidence d'un monde malade et en péril que la majorité refuse de voir.

Damien, c'est l'époque Don't Look Up. On le sait qu'on est sur le Titanic.
(Demande à Di Caprio, il est dans les deux films...)

Alors, justement, pour toi, pour nous, continue à faire de la musique, arrête avec ta carabine, même si on sait qu'on va couler, profiter de ces vrais instants, c'est à peu près tout ce qu'on peut faire pour s'en sortir. 

Bref, revenons à nos moutons, on sait que l'homme ne descend pas du singe, en vrai. 


La setlist était puissante, les grands classiques, les surprises, les inédites, merci St3llaCadente et Blat de SaezLive, (si mes souvenirs sont bons)  pour cette retranscription en image : 

 

Ce qui nous a fait plaisir, au-delà de ta musique, de ta plume, de tes mots percutants, acérés, ciselés, au-delà de ça, de tes sourires (Il y a ton sourireévidemment), c'est que ça y est on dirait que t’as capté qu’il fallait enfin que tu prennes soin de toi, que la rage et la révolte usent, que t'as raison de sortir de ta grotte pour aller prendre l'air des montagnes avec Lola, ton quadripède qui t'a rejoint sur scène, et que prendre soin de toi c’est aussi prendre soin de nous.

Même si tous nous fais galérer, à pas te pointer à nos RDV, à nous énerver parfois avec des éphémères hors de propos, ou alors mal compris, qui sortent du cadre, à changer le nom des albums annoncés, à pas les sortir, à nous balancer un quadruple Ni Dieu Ni Maître à la place d’un Adieu, à nous emmerder avec la menace de ton "Dernier Disque", dont personne ne veut aujourd’hui parce qu'il sonne comme Tu y crois à la fin d'un concert... "Vous le savez, hein, que c'est la dernière", marre-toi, t'es aussi dégoûté que nous quand ça s'arrête... :)

Mais on est encore là. Et toi comme nous, on les mérite ces instants précieux, tu le sais, et nous aussi. 

Damien Saez est un artiste hors-norme et particulier, et comme je le disais plus haut, il faut l'être aussi pour apprécier à ce point cette oeuvre Humaniste que l'on croit universelle mais qui est loin de l'être pourtant. Cet artiste a comme nous tous plusieurs facettes, de l'engagé en colère, au romantique amoureux au coeur brisé portant parfois l'espoir, au provocateur assumé, il joue avec l'amour, il joue avec la mort en dansant un tango assis. Il nous parle de carabine et du flingue dans la bouche pour se faire peur, et sans doute aussi pour se sentir vivant.

Prends la guitare plutôt s'il te plait ;) 

Sa poésie me touche infiniment, mais je constate moi-même et je l'ai également entendu ce soir là, qu'apprécier autant Damien Saez peut parfois rester secret, ou en tout cas incompris, donc caché. "Damien Saez, celui de Jeune et Con ? Damien Saez, ah, le dépressif, Damien Saez, ah, celui qui insulte le président, Damien Saez, ah le mec qui fait ouin ouin".

Y'a de ça tout le temps quand on parle de toi. Et même parmi tes "fans" comme tu dis, certains n'ont pas le coeur au bon endroit, t'en as conscience et t'as raison. Certaines auraient voulu 30 inédites, donc elles ont la "rage", d'autres auraient attendu Ma Religieuse, ou comme moi, Château de Brume pour la première fois sur scène, alors on est un peu déçus après coup, mais en tout cas seulement après coup, en y repensant, parce que c'est déjà fini et que l'instant, les instants, étaient juste magiques.

Et on a déjà eu 4 heures de concert, si tu nous écoutais, on te garderait une semaine en otage au Zénith pour que tu nous joues tout ton répertoire, mais t'es pas une machine.

T'es un Humain, un putain d'Humain, revenu 10 ou 20 fois de l'enfer, mais revenu quand même, t'es encore là.

Comme un putain de Phoenix. 

Qui renaît de ses cendres de clopes.

T’es juste un être humain, t’es pas une machine, t’es pas infaillible, t’es un artisan, tu défends ton Art et la Culture, ta Culture comme tu le peux, et ce qui nous a réjoui aussi, en tout cas ce qui m’a réjoui, c’est de voir que t’avais repris en main ta santé, parce que ça m’amusait pas du tout de te voir te déglinguer sur scène, un artiste avec autant de talent c'est rare, j'en ai assez perdu en route et c'est assez difficile de te voir impuissant courir à ta perte, parce que ta perte, ce serait aussi la nôtre, on vous aurait perdus, la musique que t'as pas encore écrite et toi. 

Et du coup, maintenant que t'as visiblement changé, on devrait pouvoir profiter de ton talent pendant longtemps. Et ça, c'est cool. :)

 

Ma première réaction à chaud, en revenant du concert, c'était sur ma page FaceBook et c'était ça :

 

Alors, RDV à Nîmes, (si t’es sympa tu répondras ptêtre à ma demande d’accred cette fois, parce qu'en fait, je suis photographe), mais avec ou sans appareil Reflex, c'était l'instant à vivre qui était fort, et même avec des photos prises à l'Iphone, les émotions sont gravées dans ma tête et dans mon coeur, bien plus que sur un support numérique.

Ce moment de vie était hors du commun, et la meilleure des mémoires sera celle de notre ressenti.

De ce moment de communion, d'échange et de partage qu'on a tous vécu ce soir-là, presque comme à la messe, assis, debout, assis, debout, on se serre dans les bras, on s'embrasse, on remercie, on boit du vin, on mange des chips, on chante, on danse, au revoir et merci. Amen.

En plus, on sait depuis aujourd’hui que le 20/01 à Saez heures, tu vas encore faire péter l’internet, parce que tu viens d’annoncer aujourd’hui ta tournée des Zéniths pour l’automne, celle dont t’as parlé dans l’article payant du Parisien que j’ai payé pour lire, parce que les journalistes aussi faut bien qu’ils bouffent. (Enfin, les vrais, pas ceux qui font du copié collé derrière comme Closer, Gala et Voici)

En tout cas, on sera là, je serai là, parce que tu sais quoi ?

J’y crois, moi.

ArtWork : EAD

ArtWork : EAD

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